Le cœur de Jésus

Par Bertrand
14 octobre 2023

Métaphores

J’aimerais parler de notre Sauveur au travers d’un type de figure de style que l’on trouve dans la parole de Dieu : la métaphore. Les métaphores, employées pour décrire qui il est vraiment, sont à la fois faciles à appréhender, mais aussi riches de sens. Christ est à l’image d’un diamant à facettes multiples, et nous allons ensemble en découvrir quelques unes.

Jésus, le pain de vie

Pour commencer, Jésus est le pain de vie :

Jésus leur dit: « C’est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. »

Jean 6, 35

Tout comme le pain est un élément de base de l'alimentation humaine, Jésus est le fondement de notre vie : Il est le seul à pouvoir satisfaire notre être intérieur et nos besoins les plus profonds !

Jésus, la lumière du monde

Jésus est la lumière du monde :

Jésus leur parla de nouveau. Il dit: « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie. »

Jean 8, 12

Par cette autre riche métaphore, Jésus affirme qu'il est celui qui apporte la vérité, la compréhension spirituelle et la direction à ceux qui le suivent et croient en Lui. Jésus n'est pas un guide parmi d'autres capable de nous conduire auprès de Dieu, Il est le seul guide.

Jésus, le bon berger

Jésus est le bon berger.

Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.

Jean 10, 11

Il est celui qui nous connaît intimement et qui nous conduit ; et même face aux difficultés, aux dangers environnants, aux catastrophes annoncées, Il se tient à nos côtés à chaque pas, y compris au cœur de la mort même.
Le psaume 23 parle d'une table dressée devant soi, en face de ses adversaires : cela veut dire que Dieu veut prendre un repas de fête et que nous nous réjouissons en lui, au sein même de nos difficultés.

Jésus, la résurrection et la vie

Dans le récit de la résurrection de Lazare, que l'on peut lire dans Jean 11, 17-44, Jésus rencontre les soeurs de Lazare éplorées, tandis que ce dernier est mort et dans le tombeau.
Il semble que tout soit perdu, parce qu’il est arrivé trop tard...
Avant de ressusciter Lazare, il s'associe à la douleur de Marie, et à Marthe, il annonce :

"Je suis la résurrection et la vie".

Jésus montre ainsi qu'il est à la fois pleinement Dieu et pleinement homme.
On peut aussi lire dans ce récit que Jésus a été profondément indigné... en fait contre la mort.

Jésus, l’Agneau de Dieu

Lorsqu’il vit Jésus près de la rivière où il baptisait, Jean-Baptiste s’écria :

« Voici l’Agneau de Dieu qui vient enlever les péchés du monde »

Jean 1.29

L’apôtre Paul parle de Jésus comme étant notre agneau pascal qui a été sacrifié pour nous (1 Corinthiens 5.7).
La seule solution au problème immense du mal et du péché était que Dieu lui-même, en Jésus-Christ fait homme, prenne sur lui les péchés de toute l’humanité.
Il fallait que le sacrifice soit sans tache, un homme sans péché, et Jésus l'a été, pour satisfaire la justice de Dieu à notre égard.

Perdre Jésus

Que signifierait perdre Jésus ?

  • Si Jésus est vraiment le Pain de Vie, perdre Jésus, c’est mourir de faim.
  • Si Jésus est vraiment la lumière du monde, sa perte signifie l’obscurité.
  • Si Jésus est vraiment le bon berger, perdre Jésus signifie errer seul et perdu.
  • Si Jésus est vraiment la résurrection et la vie, perdre Jésus, c’est la mort éternelle.
  • Et si Jésus est vraiment l’Agneau de Dieu, sacrifié pour nos péchés, perdre Jésus signifie payer ce prix par nous-mêmes.

Note : tiré de "12 raisons de ne plus croire au christianisme" (Et pourquoi y croire encore), de Rebecca MCLAUGHLIN.

Le cœur de Jésus

Revenons à la métaphore du diamant que j’ai utilisée pour parler de Jésus, pour porter notre attention sur son cœur.
Comment est le cœur de Christ ? De son propre témoignage, il est doux et humble de cœur (Matthieu 11, 29).
Dans le seul passage où le Fils de Dieu lève le voile pour nous laisser voir jusqu’au plus profond de son être, il déclare, de manière étonnante :

« je suis doux et humble de cœur ».

Il est tendre, ouvert, accueillant, conciliant, accessible, compréhensif, bien disposé.
Ce qu'il désire, c'est que nous trouvions du repos en lui.

Unis à Lui

Rien ne peut venir contrecarrer cette parole irrévocable de Jésus :

“Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.”

Jean 6, 37

Nous qui sommes unis à Jésus, nous pouvons vivre en permanence près de son cœur.
Dans cette relation, nous ne sommes pas des colocataires, mais des enfants voulant toujours plus être près de son cœur.
Son cœur, ce sont les verts pâturages, les eaux paisibles, et la douce chaleur du soleil de l’assurance infinie de sa présence et de sa consolation.